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قرار حديث لمجلس الدلولة الفرنسي: مسؤولية المحامي- اغفال الاشارة الى سبب من أسباب النقض- أثره









مسؤولية المحامي عن التقصير في ممارس الطعن: اجتهاد حديث لمجلس الدولة الفرنسي.
أصدر مجلس الدولة الفرنسي (المحكمة العليا في نظام القضاء الإداري) قرار حديثا يضع قاعدة مهمة بخصوص المسؤولية المدنية للمحامي.
هذاالقرار الصادر بتاريخ 28 يوليوز 2017، اعتبر ان خطأ المحامي في عدم إثارة بعض الاسباب في طعنه بالنقض ضد قرار قضائي صدر ضد مصالح موكله غير كاف لوحده للقول بقيام مسؤوليته المدنية.
وقائع النازلة تتعلق بدعوى تعويض رفعتها احدى المريضات، على مستشفى جامعي، بناء على ادعاءها تعرضها للضرر خلال استشفائها، وخلال المسطرة حددت المحكمة الادارية قيمة الضرر في مبلغ 10 آلاف أورو، بناء الخبرة المنجزة. وقد تم الطعن في الحكم من الطرفين معا، وقضت محكمة الاستئناف الادارية برفض الطعنين معا.
كما رفض مجلس الدولة بصفته مرجعية النقض، الطعن بالنقض المقدم من طرف دفاع المدعية.
لكن المدعية اعتبرت أن دفاعها ارتكب خطأ في طعنه بالنقض حيث أغفل الاشارة لسبب من اسباب الطعن، بخصوص عدم حياد احد القضاة الذين نظروا الدعوى. لذلك تقدمت ضد دفاعها بدعوى المسؤولية المهنية.
مجلس الدولة، اعتبر في قراره ان المسؤولية غير قائمة، حتى في حالة اعتبار الاغفال خطأ مهنية في حق دفاع المدعية، على اعتبار أن السبب الذي وقع اغفاله، لا يضمن للمدعية صدور قرار لصالحها في موضوع الدعوى. وأن القول قيام مسؤولية المحامي يتطلب من المدعية اثبات مزدوجا: اثبات وقوع الخطأ الذي من شأن قيامه تغيير قضاء النقض في الملف موضوع النزاع، وكذا اثبات توجه محكمة الموضوع نحو تغيير حكمها لصالح المدعية في حالة نقض القرار.
قضاء النقض المدني الفرنسي سبق له اتخاد قرارات مشابة بحيث اعتبر أن مثل هذا الاغفال، وان كان يشكل خطأ، فإن الضرر الناتج عنه غير قابل للتعويض.




Responsabilité de l’avocat aux conseils et double perte de chance
Le Conseil d’État a rejeté une demande d’indemnisation formée par un justiciable contre son avocat aux conseils. Le demandeur, s’il démontrait la perte de chance d’obtenir la cassation, n’établissait pas la perte de chance de voir ses demandes d’indemnisation supplémentaires accueillies par la juridiction de renvoi.
par Anne Portmannle 7 septembre 2017
CE 28 juill. 2017, req. n° 402053
Dans un dossier de responsabilité médicale, une patiente a demandé aux hôpitaux universitaires de Strasbourg de l’indemniser des préjudices qu’elle estimait avoir subis lors de sa prise en charge. Elle souffrait de la maladie de Lyme et reprochait au traitement prodigué d’avoir aggravé les symptômes qu’elle présentait. L’établissement, de son côté, soutenait que c’était une affection psychiatrique qui avait causé ces troubles.
Après une expertise médicale, l’établissement a été condamné à payer 10 000 € à l’ancienne patiente au titre du préjudice moral par le tribunal administratif de Strasbourg. La cour administrative d’appel de Nancy a rejeté les appels de la patiente et de l’établissement à la suite d’une nouvelle expertise. Le Conseil d’État a refusé d’admettre le pourvoi de la patiente.
L’avocat n’a pas soulevé le moyen tiré du défaut d’impartialité d’un magistrat
La requérante a mis en cause la responsabilité de son avocat aux conseils. Elle a fait valoir, dans sa requête contre ce dernier, qu’il avait oublié de soulever, devant le Conseil d’État, un moyen tiré du défaut d’impartialité de l’un des juges d’appel. En effet, l’un des membres de la formation de jugement de la cour administrative d’appel de Nancy avait, auparavant, été commissaire du gouvernement (rapporteur public) devant cette même cour, et avait connu de l’affaire à l’occasion d’un arrêt avant dire droit qui avait été rendu avant l’arrêt déféré au Conseil d’État.
Le conseil de l’Ordre des avocats au Conseil d’État et à la Cour de cassation, conformément aux dispositions de l’article 13 de l’ordonnance du 10 septembre 1817, qui régit le statut de ces avocats, a rendu un avis, estimant que la SCP en cause n’avait pas commis de faute de nature à engager sa responsabilité professionnelle.
Pas de double perte de chance
Le Conseil d’État, statuant sur la requête de l’ancienne patiente, ne s’est pas prononcé sur l’existence du manquement commis par l’avocat. Il a souligné qu’en tout état de cause, même si ce manquement existait, la requérante n’aurait pu demander la réparation du préjudice qu’à condition de démontrer une double perte de chance : celle d’obtenir la cassation par le Conseil d’État et celle d’avoir une chance sérieuse de voir ses demandes d’indemnisations supplémentaires accordées par le juge du fond. Si la première condition était remplie, aucun élément relatif au fait que les juges de la cour administrative de renvoi auraient fait droit à ses demandes ne figurait dans la requête. En conséquence, la responsabilité de son avocat aux conseils ne pouvait être recherchée.
À cet égard, il peut être considéré que la jurisprudence de la chambre civile de la Cour de cassation est plus précise, puisqu’en pareil cas elle a jugé qu’il existe un préjudice, mais que celui-ci n’est pas indemnisable, faute de démontrer la perte de chance.
المصدر: Maitre Aghnaj Med Cabinet Costas Casablanca

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